Recevez une alerte lors de la parution d’un nouveau numéro

Espace FMOQ : L’espoir d’un temps nouveau Espace pub
img
Participez à la conversation!

Trois questions à poser à son conseiller financier

Trois questions à poser à son conseiller financier
L’expérience du conseiller constitue un facteur déterminant.

Dans le dernier numéro de Première ligne, nous avons parlé des étapes préparatoires au choix de son conseiller financier. Le présent article approfondira davantage le moment de la rencontre avec le conseiller et abordera notamment les questions à lui poser pour s’assurer que cette personne est en mesure de bien vous servir. Au-delà du « bon feeling », il y a des éléments objectifs à vérifier, qui contribueront à ce que votre relation d’affaires avec votre conseiller soit un succès. 

Critère 1 : la formation et l’inscription

Il est difficile de s’imaginer que le conseiller choisi puisse ne pas posséder l’inscription requise pour exercer son métier, surtout lorsqu’on fait affaire avec une entreprise bien établie. Il faut tout de même faire preuve de vigilance, car il n’est pas impossible de se retrouver dans une pareille situation. En plus de l’inscription, il existe d’autres titres pertinents à la pratique d’un conseiller financier. Se renseigner à ce sujet vous permettra d’avoir une meilleure idée de ses capacités à répondre à vos besoins particuliers. Généralement, votre conseiller doit porter un ou plusieurs des titres ci-dessous :

Représentant du courtier en épargne collective
La personne qui analyse vos besoins financiers pour recommander des fonds communs de placement (FCP) doit absolument posséder ce titre et être inscrite auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) comme représentant du courtier en épargne collective. Ce titre est également requis pour recevoir et exécuter vos ordres d’achat et de vente de parts de fonds communs et pour fournir des renseignements sur votre compte ou sur le rendement de votre portefeuille.

Planificateur financier (Pl.Fin.)
Votre conseiller peut également porter le titre de planificateur financier (Pl. Fin.). Seuls les professionnels diplômés de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) peuvent se dire planificateurs financiers. Ce professionnel des finances personnelles est compétent pour analyser l’ensemble des éléments de votre situation financière, pour formuler des recommandations ou pour vous référer à des professionnels spécialisés dans des domaines spécifiques.

Autres formations
Certains conseillers possèdent aussi d’autres formations pertinentes dans des domaines connexes, notamment en droit, en fiscalité, en finances ou en comptabilité. Que ce soit au niveau des premier ou deuxième cycles universitaires, ces formations peuvent représenter une valeur ajoutée pour vous.

Critère 2 : l’expérience

L’expérience du conseiller constitue un facteur déterminant. On parle ici d’expérience avec un type de clientèle particulier plutôt que d’expérience au sens large du mot. Après tout, il y a de fortes chances que les enjeux et opportunités que présente votre carrière soient similaires à ceux de vos collègues.

Ainsi, un conseiller qui a l’habitude de travailler avec des médecins sera généralement mieux placé pour répondre à vos questions et combler vos besoins spécifiques (placements en cas d’incorporation, fractionnement de revenus, etc.). Cette expertise acquise auprès de la clientèle qui vous ressemble peut s’avérer inestimable pour vous.

Critère 3 : la rémunération

Il existe deux grands types de rémunérations pour les conseillers : le salaire et la commission. Comme vous le savez, un professionnel payé à salaire touche le même montant peu importe qu’il vous vende un produit ou non. S’il est plutôt rémunéré à la commission, il a tout intérêt à rentabiliser le temps qu’il passe avec vous.

Bien que le mode de rémunération ne soit pas garant de la bonne volonté d’un conseiller, vous devez en tenir compte. Évidemment, vous ne pouvez pas demander à la personne combien elle est payée, mais vous avez le droit de savoir comment elle est rémunérée (salaire, commission, combinaison des deux). La réponse à cette question vous guidera vers une relation d’affaires plus confortable pour vous. Pour un novice qui cherche surtout des conseils, commencer par rencontrer un conseillé payé à salaire s’avère souvent une bonne idée.

Pour la suite

Les réponses aux questions mentionnées ci-dessus vous guideront vers un choix plus judicieux de votre conseiller financier. Sans garantir une relation fructueuse à long terme, ces éléments constituent toutefois des outils permettant de mieux comprendre la profession des conseillers.

Nous espérons que ce court article vous aura donné le gout d’en apprendre davantage sur les finances personnelles et nous vous invitons à rester à l’affut de nos publications. Dans le prochain numéro de Première ligne, nous vous parlerons des frais de gestion et des autres frais pouvant s’appliquer à vos investissements.

L’équipe des Fonds FMOQ

Articles récents