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« Il manquerait environ 1100 médecins de famille au Québec en 2011*, dont les 2/3 en soins de santé de première ligne. »

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Il manquerait environ 1100 médecins de famille au Québec en 2011*, dont les 2/3 en soins de santé de première ligne. À chaque jumelage du CaRMS, le déficit s’accroît. Cette année, ce seront 54 postes en médecine familiale qui n’auront pas trouvé preneur au Québec. En 2010, ce déficit se chiffrait à 58. La tendance se dessine depuis maintenant plusieurs années; la crise n’est pas passagère.

Saviez-vous qu’environ 2 millions de Québécois n’ont pas de médecin de famille? 

Au-delà de l’écart salarial entre omnis et spécialistes et des conditions de travail souvent difficiles, voire sous-optimales, dans lesquelles œuvrent les médecins de famille, le désintérêt relatif des étudiants et externes envers la médecine familiale est sans nul doute multifactoriel.

Mais ce n’est pas tant des causes dont nous voulons vous parler. C’est de la médecine familiale en soi. De ses attraits, de ses avantages, de la passion qu’elle peut susciter, de l’immense diversité qui la caractérise, de la vie professionnelle et personnelle qu’elle permet et de la satisfaction qu’elle peut procurer.

Les Groupes d’intérêt en médecine familiale (GIMF) ont été fondés par le Collège canadien des médecins de famille il y a quelques années, dans le but de promouvoir la médecine familiale. En 2009, le Symposium étudiant sur la médecine familiale voyait le jour, avec le même mandat.

Dans la même foulée, Première ligne, la revue web des GIMF, se veut un portail à partir duquel la médecine familiale pourra être mieux connue et appréciée. Cette discipline n’est pas faite pour tous et c’est très bien ainsi puisque notre système de santé a aussi besoin de bien des spécialistes. Mais elle vaut la peine d’être découverte et explorée. Peut-être êtes-vous fait pour la médecine familiale sans le savoir?

Dans ce tout premier numéro de Première ligne, notre équipe de rédaction, composée d’étudiants et externes des quatre facultés de médecine, vous présente, entre autres, un omni qui pratiquera la médecine familiale jusque dans l’espace, un médecin de famille chef d’une unité de soins intensifs, le récit d’une omni-obstétricienne, quatre UMF à découvrir et quelques applications utiles en médecine pour les téléphones intelligents.

Nous espérons que vous ferez de belles découvertes, qui éclaireront votre futur choix de carrière et qui vous accompagneront tout au long de votre pratique, en médecine de famille ou en spécialité.

Bonne lecture!

Èvelyne Bourdua-Roy
Rédactrice-en-chef de Première ligne   

 

* En équivalent temps plein; donnée obtenue de la FMOQ

Dans ce numéro

Saviez-vous que...

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D'après l'OMS, dans les pays riches où une plus grande proportion des généralistes travaillent en ambulatoire/première ligne, les coûts globaux du système de santé sont inférieurs et la qualité des soins est supérieure que dans les pays qui s’en remettent davantage aux spécialistes. Ceux-ci obtiennent des résultats sanitaires stagnants ou en déclin lorsqu’ils sont mesurés au niveau de la population, alors que la fragmentation des soins exacerbe le mécontentement des usagers et contribue à dissocier de manière croissante la santé et les services sociaux. +

À propos de L'OMS

L’OMS est l’autorité directrice et coordonatrice, dans le domaine de la santé, des travaux ayant un caractère international au sein du système des Nations Unies. Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options politiques fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays et de suivre et d’apprécier les tendances en matière de santé publique. +

Galerie de photos

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Choisir la MF, c'est stimulant ! On peut se spécialiser, entre autres, en obstétrique, en soins palliatifs ou en soins intensifs.