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La médecine familiale à ses débuts, aux quatre coins du Québec (suite)

La médecine familiale à ses débuts, aux quatre coins du Québec (suite)

Lorsqu’on entreprend le laborieux parcours des études en médecine, on passe inévitablement par plusieurs étapes; on débute le préclinique, vient ensuite l’externat, puis la résidence. Et à la fin de tout ça, du jour au lendemain, on devient finalement patron. Mais comment se vit réellement la transition entre la résidence et la pratique? Première Ligne s’est posé la question! Pour y répondre, nous avons interrogé quatre jeunes médecins, qui exercent des pratiques bien différentes dans des milieux tout aussi différents, un peu partout au Québec.

Dr Francis PaquetteDr Francis Paquette, Mont-Laurier
Originaire de Mont-Laurier, Dr Francis Paquette a quitté la région après le cégep pour faire ses études en médecine à l’Université McGill, où il obtint son doctorat en 2011. Par la suite, il fit sa résidence en médecine familiale à l’UMF de Gatineau.

Depuis le mois de juin, il est de retour à Mont-Laurier, où il pratique en tant qu’urgentologue et omni-intensiviste au CSSS d’Antoine Labelle, l’hôpital de Mont-Laurier. Il travaille également à l’hôpital Santa Cabrini de Montréal à l’occasion.

Pourquoi avoir choisi la médecine familiale?
C’est l’approche globale, la pratique diversifiée ainsi que la proximité avec les patients, les familles et la communauté qui ont motivé Francis Paquette à se diriger vers la médecine de famille. Le fait de pouvoir travailler dans n’importe quelle région ainsi que l’opportunité de développer une expertise particulière au cours de sa pratique sont également des avantages incontestables selon lui.

Pourquoi avez-vous décidé de faire de l’urgence et des soins intensifs à Mont-Laurier?
« J’aime bien l’urgence et les soins intensifs pour le travail d’équipe, la facilité d’accès au plateau technique, la grande diversité des cas, la complexité de la médecine (surtout aux soins intensifs) et pour le sentiment de vraiment faire une différence dans les moments critiques. Les soins intensifs apportent également le suivi et le cheminement avec les familles, un aspect que j’aime beaucoup. »

 …il faut savoir se contrôler, ne pas se surmener et éviter de dire « oui » à toutes les demandes, car en tant que nouveau patron, on est très sollicité!

Et pourquoi Mont-Laurier? Comme toutes les petites villes, elle permet une proximité avec le personnel de l’hôpital, mais aussi avec les patients et leurs familles. La pratique en région offre également le pouvoir d’en faire plus et le devoir de se débrouiller sans un arsenal de spécialistes. « C’est un défi très intéressant! »

La transition de la résidence à la pratique

Les défis
Pour Dr Paquette, la transition de résident à patron se déroule très bien. Il faut selon lui savoir s’habituer à de plus grandes responsabilités, se sentir bien dans le rôle de leader et bien coordonner son équipe. Ceci étant dit, la résidence nous y prépare bien! En fait, le danger est d’essayer de tout faire en même temps; il faut savoir se contrôler, ne pas se surmener et éviter de dire « oui » à toutes les demandes, car en tant que nouveau patron, on est très sollicité!

Et l’intégration à l’équipe d’omnipraticiens, dans tout ça?
Aucun problème de ce côté-là non plus! Dr Paquette a eu un très bel accueil à son arrivée dans l’équipe, et il trouve qu’il y règne une très belle entraide.

Finalement, Dr Paquette, quelles sont selon vous les joies de commencer une pratique en médecine familiale?
La flexibilité, la diversité, les nombreuses responsabilités, les multiples projets, les rencontres, la très grande proximité avec les familles et patients et beaucoup de dynamisme!

Lire la suite : Dre Sarah Casaubon, Shawinigan >>

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